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Les étapes pour devenir moto taxi :

Lancer une carrière en tant que taxi moto est une opportunité séduisante, notamment dans un contexte urbain où les embouteillages et les perturbations des transports en commun sont de plus en plus courante. Ce mode de transport efficace promet ponctualité et flexibilité, qualités particulièrement appréciées pour atteindre les gares, les aéroports ou pour des rendez-vous professionnels urgents. Avant de se jeter dans cette aventure, il est crucial de comprendre les démarches nécessaires pour exercer légalement cette profession. Paris Moto Confort est là pour vous guider à travers chaque étape clé.

Devenir moto taxi

  1. Comprendre la réglementation : La loi encadre strictement l’activité des taxis moto, notamment à travers l’article L 3123-1 du Code des transports. Cela inclut la possession de véhicules conformes aux normes techniques, la détention d’un permis de conduire adéquat depuis plus de trois ans, ainsi que d’une assurance couvrant la responsabilité civile.
  1. Acquérir une licence professionnelle : Semblable aux chauffeurs VTC, les aspirants taxis moto doivent obtenir une licence attestant de leur qualification. Cette licence est conditionnée par plusieurs critères : détenir un permis moto valide, suivre une formation agréée, réussir un examen professionnel spécifique, et justifier d’une aptitude physique via un certificat médical.
  1. Réussir l’examen professionnel : Depuis avril 2011, passer cet examen est obligatoire. Il se divise en deux volets : théorique et pratique. La partie théorique couvre la réglementation des transports, la sécurité routière, ainsi que la communication et l’accueil des clients. La partie pratique évalue la capacité à gérer une prise en charge réelle d’un client et de ses bagages.
  1. Financement et formation : Certains opérateurs proposent de financer la formation nécessaire en échange d’un engagement à les rejoindre. Cependant, pour ceux souhaitant exercer à leur compte, il est indispensable de financer leur propre formation et d’obtenir la carte professionnelle via une demande à la préfecture, accompagnée des documents requis.
  1. Conditions relatives au véhicule : Le véhicule utilisé doit répondre à des critères précis : avoir moins de 5 ans, ne pas excéder 3 ans d’utilisation ou 20 000 km, et subir un entretien annuel certifié. De plus, une signalétique spécifique et l’utilisation de casques homologués pour le conducteur et le passager sont obligatoires.
  1. Entretien et suivi : Une attestation d’entretien annuelle est requise, couvrant les aspects essentiels tels que les pneus, les freins, et le système d’éclairage. De surcroît, un stage de formation continue tous les 5 ans est nécessaire pour maintenir à jour les compétences professionnelles.

Comment choisir une structure juridique ?

Avec votre carte professionnelle en poche et votre véhicule prêt, l’étape suivante pour démarrer votre activité en tant qu’indépendant consiste à sélectionner la forme juridique appropriée pour votre entreprise. Que vous envisagiez de travailler en indépendant ou de collaborer avec une entreprise de moto taxi, chaque option présente des avantages et des inconvénients à considérer. Voyons de plus près ce que chaque structure peut vous offrir.

La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle)

Pour les entrepreneurs individuels désireux de combiner flexibilité de gestion et protection de leur patrimoine personnel, la SASU se présente comme une option attrayante, bien qu’elle implique certaines considérations financières et administratives.

Les avantages :

Flexibilité de gestion : La SASU offre une grande liberté dans l’organisation et la gestion, avec peu de contraintes statutaires.

Protection du patrimoine personnel : Le président bénéficie de la protection de ses biens personnels, sa responsabilité étant limitée aux apports.

Options fiscales avantageuses : Possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu sous certaines conditions, sinon soumission à l’impôt sur les sociétés.

Inconvénients :

Coût de création et gestion plus élevé : Les formalités de création, la tenue de comptabilité et les obligations fiscales peuvent représenter un coût important.

Rémunération des dirigeants soumise à cotisations sociales.

Micro-entreprise

La micro-entreprise est idéale pour ceux qui recherchent une simplicité administrative et fiscale, particulièrement adaptée aux débutants dans le monde entrepreneurial, malgré ses limitations en termes de chiffre d’affaires et de déductions de charges.

Avantages :

Simplicité de création et gestion : Formalités allégées, régime fiscal simplifié basé sur un pourcentage du chiffre d’affaires.

Régime social favorable : Les cotisations sociales sont calculées sur le chiffre d’affaires réel.

Inconvénients :

Limitation du chiffre d’affaires : Le statut impose un plafond de revenus à ne pas dépasser.

Pas de déduction des charges : Impossible de déduire les frais professionnels du chiffre d’affaires.

L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée)

Offrant un équilibre entre protection du patrimoine et simplicité de transformation, l’EURL est une structure qui séduit pour sa capacité à évoluer, tout en gardant à l’esprit la nécessité d’une gestion comptable plus rigoureuse.

Avantages : Protection du patrimoine personnel : Comme pour la SASU, la responsabilité est limitée au montant des apports.

Simplicité de transformation : Peut évoluer facilement vers une SARL si l’activité se développe.

Inconvénients : un régime fiscal moins flexible. Soumise de base à l’impôt sur les sociétés, avec possibilité d’option pour l’impôt sur le revenu les cinq premières années.

Gestion et obligations comptables : Nécessite une tenue régulière de la comptabilité.

L’EI ou EIRL

L’entreprise individuelle, avec ou sans option pour l’EIRL, constitue un choix privilégié pour les entrepreneurs qui souhaitent démarrer rapidement et avec peu de contraintes, tout en considérant attentivement les implications en termes de responsabilité et de régime fiscal.

Avantages :

Simplicité de création : Moins de formalités et de coûts de création par rapport aux sociétés.

Séparation des patrimoines en EIRL : Permet de protéger le patrimoine personnel en affectant uniquement un patrimoine professionnel à l’activité.

Inconvénients :

Responsabilité illimitée en EI : En l’absence de l’option pour l’EIRL, le patrimoine personnel peut être engagé.

Régime fiscal et social de l’entrepreneur individuel : Les bénéfices sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC ou BNC, et les cotisations sociales sont calculées sur ces bénéfices.

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En tant que moto taxi, le choix de la structure juridique dépend de votre vision à long terme, de votre volonté de protéger votre patrimoine personnel, de votre acceptation de la charge administrative et des coûts de gestion, ainsi que de vos perspectives de développement. Que vous souhaitiez garder une structure simple et flexible ou envisagiez une croissance et une protection accrue, chaque option a ses mérites. Prenez le temps de peser le pour et le contre en fonction de vos besoins spécifiques et de vos ambitions.

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